De nos jours, l’AVC est une maladie qui créer plus des 140000 décès dans le monde pas ans.

SOMMAIRE :

  1. TOUT SAVOIR SUR L’AVC : SIGNES, CAUSES, PRÉVENTION, TRAITEMENTS
  2. LES SIGNES ET SYMPTOMES DE L’AVC
  3. LES CAUSES DE L’AVC
  4. LE DIAGNOSTIC ET TRAITEMENTS DE L’AVC

QU’EST QU’UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) ?

L’Accident Vasculaire Cérébral ou AVC est une pathologie qui survient de façon très brutale et qui est à l’origine de déficits moteurs (mouvement des membres), de pertes de sensibilité ou encore de troubles du langage.

L’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL EN CHIFFRES

Sur plus de 15 millions d’AVC qui surviennent chaque année au niveau mondial, environ 25% d’entre eux sont mortels et plus de 30% laissent des séquelles sévères avec une invalidité permanente qui rend ses victimes dépendantes, impactant directement sa famille et ses proches.

En France, le nombre de nouveaux cas par an est actuellement estimé à 140 000, autrement dit un AVC survient toutes les 4 minutes. Même si tous les AVC n’ont pas la même sévérité, ils sont la 1ère cause de handicap moteur acquis de l’adulte, la 2ème cause de démence et la 3ème cause de mortalité.

QUELLE EST LA CAUSE D’UN AVC ?

Dans 85% des cas l’accident vasculaire cérébral est la conséquence d’un infarctus – une artère qui se bouche dans le cerveau, chez 15 % une hémorragie due à la rupture d’un vaisseau dans le cerveau entraine les symptômes.

QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES DE L’AVC ?

Dans les deux cas une région du cerveau est privée d’irrigation et donc d’oxygène et le tissu dégénère, perdant alors ses fonctions neurologiques.

LES SIGNES D’UN AVC

L’accident vasculaire cérébral est une pathologie neurologique dont les symptômes apparaissent d’une minute à l’autre, dans laquelle il est coutume de dire que « le temps, c’est du cerveau ». Si une personne présente un symptôme brutal, elle, ou un proche, doit appeler immédiatement le SAMU ou les pompiers. La prise en charge du patient se fait alors dans une unité Neuro-vasculaire.

Les signes d’un AVC peuvent être très variés : un déficit moteur, la bouche qui dévie, le bras qui ne se lève pas bien, des difficultés à s’exprimer, des troubles visuels ou encore de l’engourdissement d’un membre. Ils sont souvent latéralisés c’est à dire qu’ils apparaissent uniquement d’un côté du corps.

Les recherches menées par les équipes de l’Institut du Cerveau, portent essentiellement sur la prise en charge et l’amélioration de l’efficacité de la rééducation post-AVC. Différentes pistes de rééducation sont à l’étude afin de minimiser les séquelles motrices et cognitives d’un accident vasculaire cérébral.

LES SYMPTÔMES ET LE DIAGNOSTIC DE L’AVC

Les signes d’un AVC peuvent être très variés : un déficit moteur, la bouche qui dévie, le bras qui ne se lève pas bien, des difficultés à s’exprimer, des troubles visuels ou encore de l’engourdissement d’un membre. Ils sont souvent latéralisés c’est à dire qu’ils apparaissent uniquement d’un côté du corps.

Chaque année en France, 140 000 personnes sont frappées par une attaque cérébrale. Il est important que tout un chacun puisse réagir vite face à ces symptômes.

Il est coutume de dire dans le domaine des AVC que « le temps c’est du cerveau ». En effet un diagnostic précoce et une prise en charge rapide permettent de réduire la mortalité de 30 % et limitent la gravité des lésions.

C’est une des rares pathologies, à l’image des infarctus du myocarde où il est indispensable de contacter directement le service des urgences (SAMU 15 ou pompiers) des les premiers signes.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE L’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ?

Lorsque la personne est en incapacité de sourire, de lever un des deux bras ou de répéter une phrase simple, il faut alerter les secours le plus rapidement possible. L’un de ces 3 symptômes constitue, si une autre pathologie ne les explique pas, le diagnostic d’accident vasculaire cérébral.

COMMENT DIAGNOSTIQUER L’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ?

En milieu hospitalier le diagnostic d’AVC se complète par une imagerie cérébrale qui permet de confirmer et de préciser la nature de l’AVC (ischémie ou hémorragie).

L’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) est la technique la plus adaptée pour répondre aux objectifs de l’imagerie dans l’AVC, elle permet très rapidement dans le cadre d’une ischémie de localiser la zone d’obstruction de l’artère et l’étendue de la « zone de pénombre » afin d’adapter le traitement au plus vite et au mieux.

Une ischémie dans l’hémisphère droit du cerveau entraine une paralysie du côté gauche du corps (Hémiplégie gauche), des troubles visuels et une difficulté à se situer dans l’espace. Les patients présentent un trouble appelé « hémi-négligence ». Ce phénomène se traduit par le fait que les patients n’ont plus conscience de la partie gauche de leur corps et se comportent comme si elle n’existait pas.

Si l’ischémie se produit dans l’hémisphère gauche du cerveau, les patients présentent alors une hémiplégie droite et des troubles du langage.

LES CAUSES ET LES MÉCANISMES BIOLOGIQUES DE L’AVC

L’Hypertension artérielle est le facteur majeur de risque d’AVC, il est donc conseillé de contrôler sa pression artérielle régulièrement et de consulter un médecin si celle-ci est supérieure à 140 de maximum ou supérieure à 90 de minimum lors de plusieurs prises au repos.

LES MÉCANISMES BIOLOGIQUES DE L’AVC

La pression artérielle correspond à la force exercée par le sang sur les vaisseaux sanguins lorsqu’il circule. Une hypertension signifie que la force trop élevée du débit sanguin peut endommager les vaisseaux.

Le taux de cholestérol, en particulier du LDL-Cholestérol, doit être inférieur à 1.6g/l. Afin de diminuer le risque d’AVC, il est conseillé de faire contrôler ce taux tous les 5 ans.

Les deux molécules plus spécialement chargées du transport du cholestérol sont les LDL et les HDL. Les LDL apportent le cholestérol aux cellules, les HDL récupèrent le cholestérol périphérique et peuvent le ramener au foie. S’il y a plus de cholestérol transporté par les LDL que les cellules n’en ont besoin, les LDL non utilisées vont se déposer sur les parois des vaisseaux sanguins, formant des plaques qui diminuent le diamètre, favorisant un AVC ischémique. Les HDL, au contraire ont une action de « nettoyage » des vaisseaux sanguins.

risque avc ischémique

La consommation de tabac multiplie par 2 le risque d’un AVC ischémique.

QUELLES SONT LES CAUSES DE L’AVC ?

Dans 85% des cas, l’AVC est la conséquence d’une obstruction d’une artère cérébrale par un caillot sanguin, arrêtant la circulation sanguine. On parle d’AVC ischémique. La cause principale est une accumulation de dépôts de cholestérol sur les parois des vaisseaux qui rétrécissent le diamètre de l’artère et favorisent son obstruction. Ce rétrécissement, appelé l’athérosclérose, est parfois localisée dans le cerveau mais il peut également arriver qu’un fragment d’un dépôt de cholestérol, présent en dehors de celui-ci, se détache et migre par la circulation sanguine dans une artère cérébrale.

Dans 15 % des cas, l’AVC est dit hémorragique, c’est-à-dire qu’il est dû à la rupture d’une artère cérébrale, fragilisée par l’hypertension (cause majeure), une malformation ou un traitement. La rupture de l’artère entraine alors un saignement dans le cerveau.

Lors d’un AVC ischémique, les cellules, en particulier les neurones, de la région cérébrale touchée sont en hypoxie, c’est-à-dire qu’elles ne reçoivent plus suffisamment d’oxygène et de sucre, indispensables à leur survie, normalement apportés par la circulation sanguine. 

Lorsque cette situation se prolonge, les cellules meurent entrainant la perte des fonctions cérébrales associées aux régions touchées. Dans un premier temps, la mort cellulaire ne se produit que dans une zone réduite, proche de l’obstruction. Autour de ce périmètre, on observe une « zone de pénombre » où les dommages causés sont réversibles si la circulation sanguine est rétablie rapidement, c’est-à-dire moins de 6 heures après les premiers signes de l’AVC.

Le blocage de la circulation dans une artère cérébrale entraine la mort de 1,9 millions de neurones chaque minute (nombre de neurones totaux : 100 milliards environ).

LES TRAITEMENTS ET LA RÉÉDUCATION DE L’AVC

La prise en charge immédiate et secondaire du patient cérébro-lése depend du type d’accident vasculaire cérébral (avc) identifié par irm au préalable. Dans 80% des cas, l’avc est dû à une artère du cerveau qui se bouche, on parle d’infarctus cérébral. Dans 20% des cas, l’avc est dû a la rupture d’un vaisseau dans le cerveau, on parle alors d’hémorragie cérébrale.

COMMENT S’EFFECTUE LA PRISE EN CHARGE D’UN AVC ?

L’objectif premier de la prise en charge en urgence est de minimiser les dommages irréversibles du cerveau, en rétablissant la circulation sanguine en cas d’accident ischémique ou en réduisant l’épanchement de sang en cas d’accident hémorragique.

En ce qui concerne l’AVC ischémique, l’injection de thrombolytiques permet de dissoudre les caillots, alors qu’une thrombectomie permet par voie endoscopique de réouvrir l’artère obstruée. La thrombectomie consiste à aspirer le caillot de sang qui obstrue l’artère grâce à un cathéter inséré dans l’artère fémorale du patient et qui remonte jusqu’aux artères du cerveau.

QUE CE PASSE T-IL APRÈS UN AVC ?

Dans les jours qui suivent l’AVC, l’important est de prévenir les récidives, dont la fréquence est la plus élevée dans les 7 jours suivants l’attaque avant de décroitre.

Dans les semaines qui suivent, une prise en charge complexe, pluridisciplinaire est mise en place, allant de méthodes de kinésithérapie à des techniques plus élaborées dont l’objectif est de favoriser la plasticité cérébrale, c’est à dire la capacité de plasticité du cerveau à utiliser les réseaux de neurones non lésés pour l’exécution d’une tache. Les équipes de réadaptation comprennent la plupart du temps, des médecins, des kinésithérapeutes, des orthophonistes et des ergothérapeutes.

Les chercheurs de l’Institut du Cerveau – ICM tentent de comprendre le processus neurologique de plasticité cérébrale mis en place au niveau du cerveau en réponse à un AVC et travaillent plus particulièrement sur la récupération post-AVC en déterminant les critères qui permettent une rééducation optimale. Cette dernière est possible au travers des thérapeutiques, par exemple la Stimulation Magnétique Trans-Crânienne de rééducation par des dispositifs transférables à domicile comme un robot interactif ou des jeux thérapeutiques. Ces approches améliorent le quotidien et atténuent les séquelles des patients.

COMMENT S’EFFECTUE LA RÉÉDUCATION POST AVC ?

« Après un AVC et l’apparition d’une lésion focale, même si le tissu nerveux sous-jacent meurt, il y a des chances de récupération grâce à la plasticité cérébrale qui se met en place. Grâce à des techniques de neuroimagerie par résonance magnétique (IRM) en statique (observation des lésions) ou en dynamique (suivi de l’activation des différentes régions du cerveau lors d’un mouvement), nous étudions dans quelle proportion les différents processus de plasticité cérébrale se mettent en place chez chaque patient : il peut y avoir une prise en charge de la fonction perdue par les tissus environnants, une participation à la commande d’un mouvement par les aires secondaires impliquées dans la programmation d’un mouvement ou encore une prise en charge par les aires controlatérales (l’hémisphère sain, non touché par l’AVC) puisque nous avons 2 hémisphères cérébraux. Par exemple lorsqu’un individu victime d’un AVC serre la main (lorsqu’il peut encore le faire) une zone de son cerveau, différente de celle d’un individu sain, va s’activer. »

Charlotte ROSSO, neurologue spécialisée AVC (service de neurovasculaire, Pitié-Salpêtrière), chercheuse dans l’équipe « Mov’It : Mouvement, Investigations, Thérapeutique. Mouvement normal et anormal : physiopathologie et thérapeutique expérimentale » dirigée par les Prs Marie VIDAILHET et Stéphane LEHERICY à l’Institut du Cerveau.

Les projets de recherche à l’Institut du Cerveau

  • Selon la localisation de la lésion cérébrale résiduelle d’un AVC, les séquelles seront différentes. C’est pourquoi il est important de connaitre la structure de la vascularisation cérébrale. L’équipe “Dynamique Structurale des Réseaux“ de Nicolas RENIER à l’Institut du Cerveau a pour objectif de cartographier cette vascularisation en 3 dimensions chez l’humain. Une première étape a été franchie avec la cartographie complète de la vascularisation cérébrale dans un modèle expérimental.
  • De l’évaluation des séquelles après la phase aigüe jusqu’à la rééducation «en conditions réelles», six soignants, médecins et chercheurs spécialisés de l’Institut du Cerveau, à Paris, vous expliquent les enjeux de la prise en charge complexe post-AVC et les pistes d’avenir pour améliorer la récupération de leurs patients.

LES DIFFÉRENTS PROJETS LIÉS À L’AVC

  • L’iCRIN (Infrastructure de recherche clinique) de l’Institut du Cerveau dédiée aux AVC, coordonné par le Pr Charlotte ROSSO, a pour but de développer des collaborations pérennes et efficaces entre les services cliniques de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et les équipes de recherche de l’Institut.

L’iCRIN est également partie prenante d’un registre national français, porté par l’hôpital Foch à Paris, sur l’ensemble des thrombectomies réalisées afin d’évaluer le bénéfice de cette technique à très grande échelle en conditions réelles. L’objectif de ce recueil de données est d’évaluer le bénéfice de ce traitement invasif dans la récupération des patients.

Ces trois projets se sont terminés en 2021 et ne recrutent plus de patients. Les analyses sont en cours.

  • L’équipe « PICNIC- Neuropsychologie et neuroimagerie fonctionnelle » co-dirigée par le Pr Paolo BARTOLOMEO s’intéresse plus particulièrement aux marqueurs cérébraux prédisant une récupération de la négligence visuelle suite à une lésion post- AVC dans l’hémisphère cérébral droit.

Prédire la récupération de la négligence visuelle après un AVC

  • La rééducation des patients post-AVC par les jeux thérapeutiques – “Voracy Fish”

Dr Marie-Laure WELTER, neurologue et chercheuse dans l’équipe « Neurochirurgie expérimentale », coordinatrice du LabCom Brain e-NOVATION à l’Institut du Cerveau, responsable de l’activité de stimulation cérébrale profonde au sein du Département de Neurologie et co-responsable de la plateforme “Marche/Équilibre/Posture/Mouvement/TMS et neuronavigation chez l’homme” à l’Institut du cerveau.

Ces jeux vidéo thérapeutiques ont pour principe de pouvoir être pratiqués à domicile ou en milieu institutionnel (chez un praticien ou à l’hôpital). Le patient peut jouer seul, avec un membre de sa famille, ou encore en réseau avec d’autres patients. La pratique de ce jeu à distance est monitorée grâce à une plateforme technologique qui permet de recueillir différents paramètres du comportement moteur du patient et leur analyse par des thérapeutes et ainsi de proposer un ajustement du jeu vidéo en fonction de chaque patient et de sa progression. L’idée du “jeu vidéo thérapeutique” a pour objectif à la fois de surmonter les difficultés rencontrées par les patients dans les rééducations plus conventionnelles et de remédier à leur démotivation possible face au côté répétitif et à la difficulté d’accéder au thérapeute en ville. L’intérêt de ce type de traitement innovant qui se veut ludique, est de pouvoir allier les différentes composantes du comportement humain : la motricité avec les mouvements du corps, la cognition avec les enjeux et les objectifs de réussite des différents niveaux du jeu, tout en alliant l’aspect motivationnel et émotionnel avec le côté ludique du dispositif. L’idée de Brain e-NOVATION est d’inscrire ces jeux – qui se veulent complémentaires de la rééducation auprès des praticiens (thérapeutes ou kinésithérapeutes) – dans des essais cliniques afin d’évaluer et de montrer l’efficacité et l’intérêt de ce type de traitement et d’outil, que ce soit pour l’AVC avec Voracy Fish ou pour d’autres types de pathologies. “

“Serious Game” Voracy Fish du LabCom Brain e-NOVATION – partenariat entre l’Institut du Cerveau – ICM et le groupe GENIOUS – Jeu thérapeutique de rééducation fonctionnelle des membres supérieurs en post-AVC © BRAIN e-NOVATION

  • Le robot compagnon BRO issu d’une collaboration entre le CARELAB de l’Institut du Cerveau et service de Médecine Physique et Réadaptation(MPR) dirigé par le Pr Pascale PRADAT de la Pitié Salpêtrière.

Les patients cérébrolésés éprouvent des difficultés dans les activités de la vie quotidienne telle que la cuisine par exemple. Dans ce contexte, il est indispensable d’améliorer le transfert de ce qui a été appris en hôpital vers le domicile (transfert des acquis) par l’intermédiaire d’outils proches de la vie quotidienne (outils écologiques).

Le robot BRO a pour objectif de permettre une compensation cognitive des patients cérébrolésés lors de l’activité de cuisine. Il encourage la récupération d’autonomie à l’hôpital lors de séances de cuisine thérapeutiques et permet aux patients de continuer à pratiquer chez eux. Le programme spécifique de BRO permet aux ergothérapeutes de définir la difficulté de la tâche afin de l’adapter au profil cognitif du patient. Ce programme se compose de quatre critères : la mémoire, la prise d’initiative, l’organisation et l’attention qui varient du niveau 1 à 4.
Selon les critères choisi, BRO propose une, deux ou trois consignes simultanées, écrites (et/ ou orales), des rappels, des images et/ou vidéos, des aides adaptées aux consignes.

  • UN NOUVEAU MODÈLE MATHÉMATIQUE DE LA CONNECTIVITÉ CÉRÉBRALE APRÈS UN AVC

Des chercheurs de l’équipe « ARAMIS – algorithmes, modèles et méthodes pour les images et les signaux du cerveau humain » en collaboration avec des cliniciens de l’Université de Padoue (Italie) ont mené un projet sur une cohorte de patients touchés par un AVC ayant passé une IRM fonctionnelle 2 semaines, 3 mois et 1 an après l’AVC.

Pour chaque patient, les chercheurs ont modélisé l’augmentation de l’intensité de connexion dans l’hémisphère cérébral lésé, entre les deux hémisphères, et entre la région lésée et son équivalent dans l’autre hémisphère au cours du temps. Les résultats de la dynamique des réseaux de neurones ont été corrélé aux scores cliniques évaluant la motricité, la vision, le langage, l’attention et la mémoire de chaque patient.

Les résultats de cette étude montre qu’il est possible de prédire de façon fiable la récupération du langage après un AVC et constitue un outil innovant pour identifier des profils de patients susceptibles de mieux répondre à une rééducation. 

  • UNE PISTE PROMETTEUSE DE RÉEDUCATION COMBINÉE

Des chercheurs et cliniciens de l’équipe « MOV’IT : mouvement, investigations, thérapeutique » ont mené un essai clinique chez 27 patients victimes d’un AVC présentant une perte de motricité fine des mains (dextérité). Les patients ont été traités par une série de stimulations magnétiques transcrâniennes concomitantes du cervelet et du cortex moteur pendant 5 jours et ont suivi un programme de kinésithérapie ciblant les membres supérieurs.

Les résultats de cette essai montrent que la combinaison de ces différents types de rééducation entraine une augmentation de l’activation (évaluée par IRM fonctionnelle) du cortex moteur primaire (région du cerveau à l’origine de la planification, du contrôle et de l’exécution des mouvements volontaires des muscles) dans l’hémisphère lésé ainsi qu’une amélioration significative de la dextérité qui persiste un mois après les séances de rééducation. Les enregistrements des connexions neuronales pendant et après les séances de stimulation ont d’autre part permis de mieux comprendre les mécanismes de cette récupération ce qui va permettre d’adapter ces thérapies pour une récupération optimum.

  • DEXTRAIN, UNE START-UP INCUBEE A l’INSTITUT DU CERVEAU DEPUIS DECEMBRE 2021

Dextrain développe de nouveaux outils numériques utilisés à l’hôpital ou à domicile pour l’évaluation et la rééducation de la dextérité manuelle. Les programmes sont adaptables à chaque patient en fonction de ses besoins et de son niveau de performance afin de lui proposer une rééducation continue, adaptée ludique et motivante.

Basé sur des connaissances en neuro-rééducation un panel d’exercices d’entraînement visuo-moteurs et audio-moteurs vise à optimiser la récupération des composants clés de la dextérité et à favoriser la récupération pour contribuer à l’autonomie dans les activités quotidiennes et améliorer la qualité de vie.

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